Jan est née en Nouvelle-Zélande. La vie de Jan Barwick dans le Pacifique a été , et  reste toujours, l'inspiration de son art.  Cette enfance entourée de palmiers, d'oiseaux exotiques  et de poissons volants l'a enchantée et lui a donné un amour  durable pour la couleur et la nature. Sa mère, lui a fait découvrir les arbres et les fleurs de l'île, en lui montrant  comment peindre et observer les détails botaniques - des compétences  qu'elle a ensuite appliquées pour illustrer les œuvres botaniques renommées de sa mère .

 

Ses parents ont été affectés au Malawi, une évasion bienvenue, cela l'a mise en contact avec la couleur, a l' introduction  au paysage terrestre, a la simplicité de l' art tribal, aux motifs africains, tout cela a ajouté  du poids et une audace à ses thèmes du Pacifique.

 

À l'âge de 18 ans, Jan savait qu'elle voulait être artiste, elle est allée au Hornsey College of Art à  Londres. "Personne au College of Art ne comprenait vraiment mon style, car il était trop figuratif, trop brillant pour eux. Ce n'était pas abstrait et il n'y avait pas de messages politiques. Mais je voulais faire des choses plus durables sur la vitalité du monde naturel - avec des couleurs brillantes que les artistes britanniques ne pensaient pas être «réels» », dit Barwick.

 

Ses voyages, l'ont conduite d' abord en Floride, puis les îles Cayman. Son travail était maintenant reconnaissable  de couleurs audacieuses, avec des cerises, des turquoises, des mandarines et des agrumes, capturant les fleurs vives et la vie marine des  Caraïbes et de Key West, qui avaient tant inspiré Wallace Stevens.

 

En 1998, désillusionnée par le mercantilisme de Floride, elle décide de partir pour le sud-ouest de la France. Là, elle a rencontré Philippe Claudy, et ils se sont installés à Les  Mespoules, un hameau à l'ouest de Cahors. Ses influences  sont désormais le paysage verdoyant du Quercy composé de chênes et de prairies d'orchidées, qui oscille entre chaleur estivale  et gelées hivernales. La couleur du Pacifique, cependant, imprègne toujours sa maison et ses commandes. 

 

Ses peintures pourraient être décrites comme un réalisme magique , capturant un monde paradisiaque, plus susceptible d'être  découvert dans les rêves que dans la réalité. Il y a quelque chose de primitif dans leur expression, faisant écho aux images du temps de  rêve  des aborigènes. Les motifs répétés suggèrent  qu'elle est plus à l'aise avec les techniques de fabrication d' impression et d'équilibre, tandis que les couleurs et l'abondance qui explosent sur la toile font confiance à Klimt. Ses peintures ont été utilisées à la fois dans des travaux commerciaux, tels que les queues d' avions de British  Airways Caribbean, et dans des commandes individuelles . L' une de ses grandes scènes sous - marines, se trouve dans le musée national des Caïmans. Son art fait toujours allusion à une beauté éthérée et éphémère, et  particulièrement résonnante puisque Kiribati, où elle a grandi, est la première nation qui sera reconquise par  la mer à  cause du changement climatique. Son travail est peut-être plus  puissant et prémonitoire que ses anciens professeurs d'art  ne l'auraient jamais imaginé.